La réaction complète de Stéphane Le Mignan ( coach de l'US Concarneau)
Ce but à la 94ème minute d'Antoine Rabillard a sonné comme une intense délivrance, qui l'a longtemps espéré dans le temps reglèmentaire de la seconde période, n'y croyant presque plus jusqu'à le football renvoie ce match face à Bourg-en-Bresse dans une autre dimension. 3-2, cette victoire redonnait la première place à Concarneau, avec le faux-pas de Martigues à Bastia Borgo. Assuré du titre de champion de National et de la montée en Ligue 2, en cas de victoire à Orléans, l'US Concarneau vivra une dernière semaine palpitante, la plus importante de son histoire.
Stéphane Le Mignan (coach de l'US Concarneau): " Cette année, le championnat est très particulier, très intense que ce soit en haut ou en bas. On est dans les ultimes moments. Nous pensions avoir tout vu et au final, c'est encore plus fort. C'est un match où tout tourne pour nous, c'est très bien. L'évènement nous est favorable jusqu'a la fin de match, mais il nous reste un match pour réaliser l'exploit.
A la mi-temps, le discours est qu'on a fait quelques erreurs, l'adversaire a marqué deux buts. Il fallait être à la fois concentré, patient, et être juste au niveau technique. On n'a pas tout fait bien. L'adversaire a bien défendu, ils ont été fort dans le système défensif mis en place. Jusqu'au coup franc d'Ezikian, le scénario a été de notre faveur. Ce n'est pas arrivé cette saison. Là, ça tombe très bien, on n'a jamais eu un scénario très favorable. C'est malheureux pour Bourg-en-Bresse, j'espère qu'ils vont s'en sortir.
Martigues perd face au Puy, Bastia Borgo bat Martigues, des équipes sans objectif. Nous à Orléans, l'adveraire est sauvé, mais il faudra faire un dernier gros match. Les autres nous mettront la pression. Derrière, il y'a trop de paramètres qui rentrent en jeu pour nous déstabiliser. Antoine Rabillard a montré ce qu'on attend de lui sur 15/20 minutes. La précision dans le dernier geste, après le bon ballon de Romain ( Sanz), quand on ne joue pas, il y'a toujours ce sentiment d'injustice. Il a répondu présent. Il restera, j'espère dans l'histoire, si on bascule vendredi prochain.
Les changements, c'est pour gagner le match et varier les profils des attaquants. Il fallait faire quelque chose, provoquer pour que l'adversaire soit moins habitué aux déplacements.
